Fonds de documentation
C’est le domaine de Dufour et il vous communique ses archives. De toutes façons, toute question relevant de ce fonds est à discuter avec lui.
Pour des centres de documentation Freinet
Si nous avons montré quelque mauvaise humeur à Charleville, vis-à-vis des camarades qui ont confondu inventaire préliminaire et collecte, si nous avons croulé sous l’avalanche de documents amenés pour exposition ou examen, nous devons faire amende honorable et remercier ceux qui ont bien fait, en définitive, de ne pas trop bien nous comprendre. Mais trop est trop, et il est grand temps que le flot s’arrête.
Merci à Baloulette Freinet, particulièrement, à Roger et Edith Lallemand, Suzanne Daviault, Jeanne Saint-Martin, j’en passe et j’en oublie, notamment Lucienne Balesse... pour leurs apports si précieux et si généreux. Merci à M. Husson, à Alziary et à Roger pour leur aide en vue de la classification... merci à tous ceux qui ont aidé à l’installation de l’exposition.
Rien ne sera perdu, surtout les efforts, même les idées... comme les objets.

Revoyons notre plan d’action, assez complexe et vaste :

L’exposition : A l’origine, avec les quelques documents assez divers et les plus typiques dont je disposais, je désirais seulement faire des propositions de numérotation se rapportant à un exemple de document. Le tableau des séries numérales a été dressé en détail et sera édité par ailleurs. Mais la richesse des apports a été telle que nous allons conserver l’exposition, non seulement comme test de méthode pour l’établissement des expositions départementales autonomes, pour l’établissement des centres de documentation Freinet de chaque département ou région, mais également comme exposition circulante que chaque département ou région pourrait recevoir, enrichir ou compléter avec des documents locaux d’origine.

Les fonds de documentation : Pour le fonds central (national et international) et jusqu'à ce que nous soyons en mesure de l’abriter définitivement (il n’y a pas encore de local provisoire), nous devons surseoir à la collecte des documents. Mais, nous avons décidé de microfilmer tous les documents en notre possession (à l’exception des revues, ouvrages, livres, brochures, circulaires). Nous avons fait déjà procéder à de nombreuses photocopies (mais la reproduction par ce procédé est aléatoire) et nous pourrons faire des reproductions à format libre avec les négatifs microfilmés.
Un petit catalogue des documents qui pourraient être mis à la disposition des centres départementaux pour constituer le noyau de leur collection va être tiré avec le prix de revient des fac-similés. Aussi nous insistons pour que nos correspondants départementaux nous signalent surtout - et rapidement - l’existence des documents rares.
L’inventaire : C’est surtout dans ce but que nous avons remis, aux Délégués Départementaux présents au congrès, une petite liasse de fiches signalétiques avec mode d’emploi. Il nous serait utile de recevoir chaque fiche (en double) établie pour un seul document à la fois (exception faite pour les séries : collections de Gerbes, Educateurs, revues, etc.).
Le numéro de code serait mis par nos soins et un des deux exemplaires de la fiche retourné à son département d’origine. Cela permettrait la création de fichiers départementaux en même temps que celle du fichier central. Tout document « unique » serait signalé à tous les délégués départementaux pour l’édition et l’envoi d’une copie de la fiche d’origine.
Nous éviterons ainsi les gros déplacements de documents, leur usure ou leur perte éventuelle... Le rôle du fichier central deviendra alors celui d’une caisse de compensation.
Nous allons faire parvenir les modèles de fiches aux départements qui n’ont pu les recevoir à Charleville.
Dufour. Archiviste Documentaliste