4.- RELATIONS MAÎTRES - INSPECTEURS

A PROPOS D'UN COLLOQUE AU COURS DU STAGE
DU CHATEAU D'AUX

Nous trouvons dans le n° 1 de l'éducateur RÉGIONAL BRETON le compte rendu d'un colloque qui a eu lieu au cours du dernier stage du CHATEAU d'AUX, et auquel participaient notamment les I.P. J'en extrais quelques passages plus particulièrement intéressants:
M. RANOUIL - I.P. M. LEGAL a parlé de l'École traditionnelle ou d'École routinière, je préfère parler d'école de fonctionnaire. On devient un bon fonctionnaire quand on fait ses 6 heures de travail par jour sans se poser de questions.
1. Le maître de l'École traditionnelle dit" J'ai la vérité pédagogique dans ma poche et je la détiens jusqu'à l'âge de la retraite". Certains "modernes" tombent dans le même travers. Ils ont assimilé des techniques et ils ne discutent plus.
Pour moi, l'École moderne est opposée à École des fonctionnaires. De la discussion et des interventions de plusieurs I.P. il résulte que:

Mais cela suppose aussi que les nouveaux venus ne se lancent pas les yeux fermés dans ce qu'ils croient être la méthode FREINET alors qu'ils ne connaissent parfois rien de cette méthode. Il serait souhaitable que les I.P. nous aident au recyclage des maîtres qui éprouvent le besoin de changement mais qui ont besoin de conseils et de directives sur la voie des Techniques Modernes.

Cela ne signifie pas qu'on ne puisse pas aborder les T.F. tant que l'on n'a pas quelques longues années de classe traditionnelle. On risque de ne pas en revenir. Mais il faut agir prudemment pour que le changement de milieu de la classe ne nuise ni à l'acquisition des connaissances ni à la discipline.

Je crois qu'il faut généraliser de plus en plus la visite des classes, aujourd'hui autorisée par les Inspecteurs.

C. FREINET