Compte rendu d’activités des
« Amis de Freinet »
depuis le congrès de Lille


Revue : 3 numéros ont été publiés : 12, 13, 14

Le n° 14 est essentiellement consacré à la première partie du numéro spéciale de « L’Espagne RÉPUBLICAINE » et porte sur la période qui se situe avant la guerre civile : 1931-1936 (1ère République).

La suite de cette étude paraîtra courant 1973/1974 (avant le 31/12/73).

En octobre, la seconde partie «  LA GUERRE CIVILE ET LES ENFANTS ESPAGNOLS AU PIOULIER ».

Puis suivant les possibilités, la troisième partie sera donné peu après et sera uniquement consacrée à la période qui a suivi la guerre civile et qui reconstitue avec bonheur à l’école expérimentale FREINET de la Vera-Cruz.

Vous avez pu remarquer l’effort qui a été réalisé et réussi par la collection DUFOUR-BARRE. Merci à tous les deux.

Je pense d’ailleurs que nous allons nous fixer à 3 revues par an, dont un numéro spécial. La matière ne manque pas.

Abonnement 

Nous espérons que nous n’aurons pas, cette année, les difficultés que nous avons connues pour assurer le renouvellement des abonnements. En dehors des frais de timbres, j’ai perdu bêtement un temps précieux que j’aurais plus intelligemment employé par ailleurs.

Au reçu du numéro 15 qui paraîtra avant le départ en vacances, virez le montant de votre abonnement. Les abonnements bloqués sur plusieurs années n’ont pas eu le succès que nous escomptions.

Je ne veux pas fixer de prix, car l’Assemblé Générale ferait bien, sans exagération, de revoir cette question. 10 F me paraît raisonnable car nous allons l’améliorer.

Marie-Louise Crochet, tout à l’heure, vous dira mieux que moi, la modestie de nos finances, mais si nous voulons que DUFOUR continue son travail, il faut lui en procurer les moyens.

Délégués départementaux

Nous ne recrutons pas ou peu, car nous n’avons pas assez de délégués départementaux actifs. Quand on voit les résultats obtenus par certains, on reste étonné que des camarades délégués soient satisfaits d’être le seul adhérant de leur département et il y en a quelques-uns, croyez-moi !
Il y a toujours LA CREUSE que se distingue en étant le seul département à ne pas compter d’adhérent.
Si vous connaissez un creusois, payez-lui sa cotisation, la question sera réglée.
Dans ce tableau sombre, une note d’optimisme : quelques jeunes ont pris la relève. Excellent signe, et je ne peux que m’en réjouir.
Nous sommes à l’heure actuelle 945 adhérents, beaucoup moins d’abonnés à la revue.

Nouveaux membres

Depuis la publication de la dernière liste, voici ceux qui sont venus nous joindre :
1 AUDUREAU Pierrette 33
2 BONNET Pierre 05
3 BONNET Lucien 81
4 CHALEYSSIN Harmonia 38
5 DUREL Jean-Yves 50
6 DONKERSLOOT B.C. Hollande
7 FAURY Jean 81
8 GAVEN Jean 28
9 HELIOU 44
10 JAUBERT Jean-Pierre 05
11 JACQUET Paul 33
12 MESTRAL Escuella Espagne
13 NEELZ Thérèse 50
14 POTTIER Josette 50
15 ROUXEL Jean 50
16 VERNEUIL 50


Nouveau membre du comité de patronage

Dr. Louis CORMAN 44
Dont les écrits font grande autorité et qui connaît FREINET et son œuvre, l’ayant reçu à la faveur du congrès de NANTES.

L’activité de nos adhérents.

LENTAIGNE, avec la collaboration de LALLEMAND, toujours sur la brèche, traduit les « DITS DE MATHIEU » en espéranto. Il s’occupe actuellement de l’édition.
MASSIEYE de SALON DE PROVENCE, de par ses séjours fréquents au Danemark, son épouse est danoise, œuvre solidement pour le développement de nos idées dans ce pays particulièrement sensibilisé.
Nos amis de l’ORNE ont acheté, pour l’offrir à l’association, un stock de brochures FREINET, d’Éducateurs. Que LEGOT et ses camarades soient vivement remerciés.
Je remercie une nouvelle fois LEYMAND du Rhône, de sa précieuse collaboration.

Hommage aux pionniers

Vous avez pu lire, dans le n°13, le long article consacré à Gilbert SERRET. Hommage (largement mérité) et que nous avons voulu pour SERRET mais pour sa compagne qui continue à m’apporter la plus grande collaboration.
Je saluerai dans le numéro à paraître, le souvenir de RIGOBERT, RIGO pour nous, ses amis, et notre camarade BONNEL, qui vient de disparaître.
On m’a signalé également le décès de Mme MICHON, veuve d’un militant particulièrement actif da l’Allier.

Débat à la télévision

Nous avons rendu compte longuement du débat à la télévision après la projection de L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE. Pensez-vous que ces débats servent notre idéal malgré le brio de DELBASTY et le sérieux de Madeleine.
Sincèrement, je dis non, et vous ? J’aimerais avoir votre avis et ce n’est pas le passage de Clem et de Maurice BERTELOOT qui me fait changer. Et pourtant Clem s’est bien battue.

Hommage à FREINET

J’ai obtenu après de nombreuses démarches qu’une rue de NANTES porte le nom de Célestin FREINET. C’est chose faite depuis le début de l’année.

FREINET rentre à l’université

Pour reprendre l’expression de Jean VIAL, après ROME, c’est LYON qui a été le lieu de cette consécration.

Service gratuit de la revue

Élise m’ayant donné les noms des membres du Comité de parrainage, je ne veux pas modifier cette liste, mais je pense qu’il est inutile de servir une revue à des personnalités qui n’ont jamais donné signe de vie.

Congrès d’AIX

Je tiens à le dire nettement. Nulle part ailleurs, nous n’avions reçu de la part des organisateurs une telle compréhension. Merci très sincèrement à COLSON, Liliane FOUQUE et à toute l’équipe.
Ce congrès se terminera par une sortie à GARS. En lançant cette idée, je ne m’attendais pas à un tel succès.
A la date où je rédige ce rapport, j’ai reçu plus de 130 adhésions et nous sommes à 3 semaines du Jeudi 19 avril.
Cela pose des problèmes qui se sont réglés à AIX et à GARS où, encore une fois, nous avons pu apprécier l’extrême amabilité du Maire, cousin de FREINET.
Ce n’est ni une promenade, ni une excursion, encore moins un pèlerinage, mais un retour aux sources.
Par liste que je possède, les 4/5 sont des jeunes, tout nouveaux dans le mouvement, et je m’en félicite. S’ils prennent la peine de lire cet irremplaçable « DITS DE MATHIEU », ils seront mûrs pour lire l’œuvre de FREINET, le comprendre et s’en inspirer.

Des nouvelles de nos anciens.

J’ai vu à l’automne Raoul TESSIER retiré à la maison de la MGEN à quelques vingt km de NANTES. Il est étonnant et fait l’admiration de tous par sa sérénité et sa philosophie. Il était occupé à 80 ans passés à bâtir un fichier pour sa pupille, institutrice.
Belle leçon !
Toujours inlassable Charlotte AUDUREAU a dû ralentir son activité à moins qu’elle nous fasse la surprise d’être à AIX. C’est annoncé.
Daniel, notre président, nous demande d’excuser son absence et nous adresse toutes ses amitiés. « Par le cœur et par la pensée, je serai avec tous les AMIS DE FREINET. Je souhaite pour eux et notre mouvement un congrès réussi, enrichissant ».
Raoul FAURE est là, il préside et il sourit. Je le vois
Quant à ALZIARY, nous nous écrivons souvent et je sais qu’il détient la forme olympique.
J’ai été un peu long, je m’en excuse. En relisant, je trouve que ce rapport prend une forme personnelle.
Ne m’en voulez pas. Vous savez déjà que, retenu par la maladie, je n’ai pu faire le déplacement. De toute façons, après avoir continué à préparer l’Assemblée Générale et la visite à GARS, ma pensée ne vous quitte pas.
Pas de chance, mais je m’en remettrai, n’ayez crainte, foi de breton.
Après lecture assurée par notre secrétaire adjoint, ouvrez un large débat. Vous m’aiderez, car je suis souvent seul à prendre la responsabilité de la revus et de certaines décisions.

Marcel GOUZIL