FREINET et l’ESPAGNE
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AVERTISSEMENT

La disparition de Marcel GOUZIL qui avait établi le contenu des bulletins consacrés à Freinet et l'Espagne Républicaine a empêché la mise au point, selon son désir de cette III° partie.

Nous avons recherché le maximum de documents qui rentraient dans les projets de notre ami... leur abondance n'a d'égale que leur intérêt.
La plus grande partie comprend les pages du livre de vie de l'Ecole Freinet (année 37-38).
Il s'agit des feuilles imprimées surtout par les élèves espagnols réfugiés, accueil-lis par Freinet, au nombre desquels on trouve Carmen. et Rosario et Alfonso Villacieros.
Notre camarade Claude (Georges) retraité dans l'Oise nous a confié le recueil où toutes les pages imprimées des "Pionniers" avaient été rehaussées de dessins aquarellés .. et que les enfants de l'Ecole Freinet lui avaient remis comme lot de consolation.
Une tombola de bienfaisance (avec Kermesse) ayant été organisée, Claude - qui en avait été la cheville ouvrière n'avait rien gagné. Aussi Alfonso fut chargé de pallier le mauvais sort.
Nous remercions notre ami Claude (c'est le premier délégué C.E.L. de l'Oise) d'avoir mis son document à notre disposition.
Il est précisé que tous les camarades qui seraient intéressés par les documents qui ne figurent pas dans cette III° Gerbe espagnole que nous serons en mesure de leur fournir des photocopies.
Pour mémoire, outre l'article d'Almendros, déjà édité, nous avons un texte évoquant le premier éducateur espagnol- après Francisco Ferrer évidemment - connu par Freinet : JESUS JEAN PIOCH qu'on a pu appeler le premier ami espagnol de l'Imprimerie à l'Ecole. Le camarade Catalan est mort un an avant la guerre civile...
Un autre catalan Vicento Janariz préparait le congrès Freinet de Barcelone en juillet quand Franco a envahi l'Espagne…
Nous regrettons de n'avoir pu évoquer les Espagnols disparus, les enfants réfugiés, le sort de tous ceux qui ont connu Freinet, l'école moderne… Nous tenons à dire nos remerciements à Ramon Pendas qui a évoqué l'époque héroïque et sanglante et demandons à tous ceux qui le peuvent de nous transmettre leur témoignage.
Un grand merci à nos camarades Donadille, aux enfants de notre regretté ami Bonnel pour les traductions des textes espagnols.

Raymond DUFOUR

N'ayons garde d'oublier l'enfantine Les Hurdes, qui mériterait une réédition elle aussi comme Ame d'enfant, Crimes etc… et les aventures d'un petit lapin réplique espagnole que nous pouvons fournir en repros avec la traduction.