les Amis de Freinet
le mouvement Freinet au quotidien
des praticiens témoignent
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En 1945, j’allais être titularisé instituteur,
j’ai rencontré C. Freinet
Par hasard
Par la lecture de quelques brochures.
A cette lecture première, je n’ai rien vu,
rien compris,
de l’idéal socialiste,
de la culture populaire,
de l’idéal politique,
de la tradition paysanne
qui sous-tendaient le discours pédagogique,
l’œuvre entreprise par un homme
dont j’ignorais l’existence
la semaine précédente.
Pourtant, j’ai été «touché».
Intuitivement convaincu,
déjà et pour longtemps,
de l’humanisme
de cette attitude de Freinet
devant la vie.
Je n’ai rien décidé.
J’ai commencé d’installer ma profession
dans ma vie avec ma profession.
Je m’en suis trouvé heureux.
au cours d’un demi-siècle.
Quand je pense à Freinet,
je le vois ou le ressens
en dehors de moi-même.
Je n’en fais pas un modèle à imiter.
Mais je le remercie tous les jours
de m’avoir conduit à penser.
Comme cela.

Anonyme